• J'ai presque renoncé à écrire l'histoire que je voulais. Pourquoi ressassé le passé et souffrir encore plus ?

    Bien sûr, je pense que je l'écrirai. Mais pas sur un blog. Ou bien oui. Mais pour l'instant, je n'ai plus envie.

    Je continuerai sur ce blog à dire ce que je n'ai pas pu dire il y a longtemps. Mais ne vous attendez pas à du grand art. Je me rend compte que je ne suis pas fait pour écrire. Je l'ai cru par le passé.
    Je sais inventer des histoires, des fictions. J'ai un peu plus de mal avec la vérité. J'ignore si c'est un manque de talent ou pas. Et puis, je n'ai pas de talent. C'est ce que je veux dire. J'aimerais en avoir. Mais j'en ai pas. Qu'est ce que le talent ? C'est avoir un don pour un art. Moi, je n'en ai aucun.

    Je cherche le but de ma vie. Je croyais que j'étais fait pour certaines choses. Et puis, je me suis rendu compte que je n'étais pas fait pour ça... ni pour ça... et encore, ni pour ça. Le champs se réduit considérablement...

     


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  • Mon docteur est une conne. Non, je ne fais aucune faute d'orthographe en écrivant ça. Mon docteur est une femme. Ce n'est pas seulement une femme et une conne. C'est aussi une incompétente.

    Je me suis pris la tête avec elle. J'en avais marre de ses réflexions déplacées. Marre de la laisser me prendre pour un con (oui, aujourd'hui je suis vulgaire...). Marre de son ton supérieur et de penser qu'elle est au-dessus de moi. Elle n'est pas au-dessus de moi. Sauf si on admet qu'elle a une position sociale plus importante que la mienne. Mais qu'est ce que la position sociale, je vous prie ? Rien.

    En fait, tout ça c'est des foutaises, braves gens.

    Elle a le même age que moi. Elle n'est pas mariée, comme moi. Elle doit son métier à son père. Je soupçonne même celui-ci de lui avoir payer son brevet de médecin généraliste. Elle est toujours interne en médecine. Elle joue les pauvrettes alors qu'elle ne sait même pas ce que ça veut dire. Ca, ça me dégoûte de l'entendre se plaindre sur son pouvoir d'achat ! Pauvre conne va.

    Elle se dit de gauche. La franche rigolade ! Enfin, si. Elle est certainement de gauche, puisque la gauche est aussi conne qu'elle. (Non mais faite pas attention, j'ai bouffé du lion pas frais...).

    Elle se prend pour quoi, la connasse ? Alors je lui expliqué parce que j'aime pas les cons (même si je peux en être un moi-même).
    Je lui ai expliqué qu'elle était mon médecin et pas ma femme, pas ma soeur et pas mon amie. Parce que ça me gave que quelqu'un se permet de me faire des réflexions quand je ne demande rien. Lui ai-je demandé un conseil ? Non !

    Je lui ai demander de rester à sa place. Moi je ne me mêle pas de ses histoires de médecine ! J'aime bien que chaque choses restent à leur place. La poussière en fait partie. Je la laisse traîner à volonté chez moi. Voilà !

    Ca fait deux mois que j'avais envie d'écrire ça. Mais je dois prendre du recul à chaque fois.

    Mon docteur est une femme assurément instruite en médecine... Même si ce n'est pas le meilleur médecin. Mais certainement pas en psychologie. C'est une conne aussi. Ca, c'est une certitude. Rassurez-vous, je ne l'ai pas traiter de conne. Même si s'en est une, elle ne le sait pas. Moi, par exemple, je suis surement un con aussi. Je le soupçonne. Mais je fais comme si je ne le savais pas. Par contre, elle, elle l'ignore. Et mieux vaut qu'elle reste dans l'ignorance.

    Elle dit qu'elle me comprend. Elle comprend quoi exactement ? Rien.

    Elle dit qu'elle veut m'aider. Qu'elle s'occupe de ma santé plutôt ! Conne va ! Et depuis qu'elle est mon médecin, cette conne (je vous l'ai dit qu'elle était conne ou pas ?...), je vais mal.

    Je pourrais vous en raconter sur cette conne. Mais vous en savez presque autant que moi maintenant.

    Je n'en saurai jamais trop sur elle. Je n'ai pas envie. J'ai déjà assez d'ennuis dans ma vie pour prendre celle de cette femme.

    Je sais, je suis méchant. La solitude rend méchant. Et si un jour je veux briser ma solitude, ça ne sera certainement pas avec elle.

     


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  • Je sais, je me fais un peu rare sur ce blog.

    J'ai déjà écrit une partie de l'histoire que j'ai vécu. J'ai écrit à éklablog pour demander si on pouvait être payer pour notre art. Oui, je me prends pour un artiste. On peut rêver. Pour être rémunérer aussi, j'ai le droit de rêver... il faut un abonnement payant. On a rien sans rien dans la vie.

    Du coup, je vais me renseigner. Je crois qu'il y a un site américain qui rémunère les gens sans abonnement. Mais bon, on verra bien.

    Sincèrement, je n'espère pas devenir riche en écrivant. Mais sait-on jamais ?

    Bien sûr, si j'écris une histoire, elle sera dans un autre ordre que ce que je fais sur ce blog.

    Aujourd'hui, n'a pas été un bon jour.

    Voili voilou.

     


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  • "Êtes-vous heureux ?"

    C'est la question que quelqu'un m'a posé. J'ai été étonné par sa question. Je me suis tourné vers lui pour le regarder. Je voulais que ma réponse soit crédible.

    Suis-je heureux ?
    Voici ma réponse :

    "Je suis philosophe. Je pense qu'il y a toujours plus heureux et plus malheureux que soit. On voit les gens. Mais on ignore réellement quelle est leur vie. Alors je fais avec ce que la vie m'apporte. Cela pourrait être mieux. Et cela pourrait être pire".

    Je n'ai pas osé répondre : "non. Je ne suis pas heureux".

    Ai-je été malhonnête ? Oui et non. J'ai été pudique. Personne n'ose dire qu'il n'est pas heureux. Et puis, je suis certain que cette personne posait cette question comme ça... en n'attendant pas une autre réponse.


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  • Hier je me suis pris la tête avec quelqu'un.

    Sinon, l'été arrive et les changements peut-être aussi. La question est : est-ce que je veux du changement ?

    Oui et non. Je suis de plus en plus seul entouré de gens que je ne connais pas vraiment, dans une ville où j'ai l'impression que je ne suis pas un de ses habitants. Je vis dans un appartement, où, même quand il fait beau il fait frais. J'ai de la chance ? Non, parce que j'ai froid ou bien j'ai des frissons... je ne sais pas.

    Hier, je n'ai pas pu dormir. J'étais trop énervé.

    J'ai un peu peur de passer encore un été seul dans mon appartement. J'ai besoin de verdure, de prés vert et de forêts boisées. Surtout de forêts boisées où je pourrais m'y enfoncer et ne plus jamais réapparaître.

    J'ai réussi à faire le vide autour de moi complétement. Reste encore ce blog et ce stupide jeu en ligne. Les gens me parlent parce qu'ils croient que j'ai une vie normale et ranger, une femme et des enfants. Mais en vérité, je suis seul, totalement seul.

    Il y a douze ans de ça, on m'a demandé si je n'avais pas peur d'être seul. Non, je n'ai pas peur et puis... je n'ai pas le choix. Voilà tout.

    J'ai un peu écrit mon histoire passée, celle que j'ai vécu dans cette ville de dingue où j'habitais. Je n'étais pas accepté là-bas non plus. Je vis comme un parasite. Je me suis installé là, un point c'est tout.

    J'ai un peu moins de visiteurs. On se lasse de moi et c'est normal.

    Moi aussi je me lasse de moi...

     


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