Merci pour vos passages, chers lecteurs et lectrices.
Je n'ai pas le courage d'écrire. Je joue en ligne bêtement pour me changer les idées. Les jeux en ligne me rendent stupide. Je suis devenu, moi aussi, aussi bête que bien des gens. Je finirai par faire des tonnes de fautes d'orthographes. Mais comme il y a une réforme de l'école pour que les enfants deviennent des adultes bêtes, je serai toujours plus intelligent. Cette réforme a peut-être été faite pour que les bêta comme moi paraissent intelligent. Tant mieux. 

Je n'ai plus l'envie d'écrire. Quoi dire ? Qu'un jour je devrai travailler 60 heure par semaine volontairement pour 400 euros (rsa-socle) en esclavage ? 
Que je serai un retraité pauvre crevant dans un taudis maison de retraite où on fera des expériences sur moi et où je voterai servilement pour l'équipe en place à la mairie ? Ou bien, je crèverai de froid et de faim dans la rue. On pensera, ce feignant l'a bien mérité. Et pourtant... quand j'avais un travail je bossais. J'étais presque jamais absent, toujours à l'heure et j'étais toujours volontaire. Quel con... quand j'y pense. Et je trouvais ça normal. Coluche avait écrit une chanson dans les années 70 (quand je s'rai grand, j'veux être con !). Il l'avait été écrite pour les gens comme moi. 
Bon, je suis pas si con que ça, je pense. Mais à force de faire semblant d'être con, je le suis un peu quand même...

Je suis accablé de dettes. Oui, oui, ça empire de jour en jour ! Je croyais que c'était fini... ben non. Quand c'est fini ça recommence... 
Des fois que je penserais que j'allais être heureux.
Mais le pire, c'est qu'aujourd'hui la société de gaz a prélevé par erreur deux fois mon abonnement ! Du coup... ça va encore plus mal. Et parait que c'est pas eux. Faut que je le prouve. Et la banque veut bien faire opposition mais faut que je paye. Et comme je peux pas... oui vous avez deviné... 
La vie est belle ! Sauf la mienne. 
Je nage à contre courant. C'est ça être naufragé. Et même sur mon île, je suis encore entouré d'ennuis de toute sortes (oui je suis polis). 
C'est un peu comme si la mer était infestée de requins (ben elle l'est hé banane !). L'île infestée de cannibales. Qu'elle ne donnerait que des noix de cocos blindées. Bref, ça serait pas le paradis. Comme ma vie. 

Es ist Schade. It's shame. Oui, j'ai appris ça en allemand et en anglais. C'est dommage...
Il y a un chien qui hurle à la mort. Un corbeau cri tous les mâtins. Non, ce n'est pas une image... mais la réalité. Etrange ? Non. Je ne vois plus rien d'étrange dans ma vie. Ce qui me semblerait étrange, ça serait que je sois soudainement heureux. Que je gagne une petite somme à un jeu. Que je me sorte de la bouse où je suis. Qu'une femme tombe amoureuse de moi (la pauvre ! Non mais j'exagère là !). Et puis ça, je m'en fout maintenant (je me mens à peine). Que je retrouve goût à la vie. Qu'un petit quelque chose me laisse espérer que ça va s'arranger. Un truc de bien quoi. 
Mais je rêve. Il ne faut rien espérer de bien. Plus rien ne va. Non plus rien...

Du coup, j'ai écrit. Vous avez vu ? 
Mais qu'est ce que j'avais dit au début du texte ? Non mais quel con ! 

Je vous l'avais dit que rien n'allait...