• D'abord, je voudrais remercier les gens passant sur mon modeste blog. Vous êtes encore quotidiennement 6. C'est déjà beaucoup pour quelqu'un qui ne poste presque plus.
    Je ne parviens pas à expliquer ce que je ressens. Et d'ailleurs, je ne peux pas tout dire ici de ma vie. Parler de ses problèmes est bien plus difficile à raconter, même anonymement, qu'on ne le pense.
    C'est l'été, mais je n'en profite pas. Je ne sors toujours pas. Un moment, j'ai pensé que je le ferais. Mais ma pathologie m'en empêche.
    Je ne parviens pas à sortir de chez moi. C'est médicale. C'est une maladie psychologique et bien sûr, c'est difficile de le comprendre pour les gens "normaux". Oui, pour moi, c'est difficile. C'est comme si je devais me jeter à l'eau alors que je ne sais pas nager.
    Je souffre aussi de dépression chronique. Elle survient lorsque tout semble aller bien et m'enferme dans un état de repli sur moi. Je m'enferme dans mon appartement, comme je m'enfermais dans ma chambre lorsque j'étais plus jeune.
    Je peux paraître gai. Je souri aux gens. Je parle avec une voix que j'espère la plus claire et la plus gentille possible afin de cacher mon malaise. Je pense qu'on me voit comme quelqu'un d'aimable. Je pense l'être d'ailleurs. Mais en fait, je suis terriblement triste au fond de moi. En résumé, je joue la comédie depuis mes 15 ans. Même avant. Parce qu'enfant, j'ai fait une grosse dépression. En fait, j'étais maltraité par mon instituteur... C'est peut-être la clé de tout. Mais pas seulement. Cette nuit, j'ai rêvé encore de ma mère et de ma famille. Et je pense que j'ai crié, une fois de plus dans la nuit, que personne ne m'aime. Oui, je ressens ça : personne ne m'aime.
    C'est peut-être vrai ou faux. Mais c'est ce que je ressens.
    Personne n'y peut rien.
    Voilà ce que je vis depuis toujours. C'est difficile pour moi. Et je sors de moins en moins. J'ai beaucoup de mal à vivre avec mon petit RSA-socle de 480 euros. Si demain je trouvais un travail, je serais incapable d'y aller. Ce n'est pas de la paresse et le don pour l'oisiveté. De toute façon, je ne retrouverai plus de travail... Et je m'en inquiète. Ca me rend malade même... d'être un inutile, un bon à rien. Je n'ai pas une très haute opinion de moi. Même si je sais me défendre lorsqu'on me critique. Je suis un type honnête, droit, assez gentil. Ca je le sais. Voilà, c'est dit.
    Pardonnez-moi cette confession. Mais ces derniers temps, je n'écrit plus parce que la vie ne m'intéresse plus. Je suis trop seul et trop isolé. Mais je ne dis pas que j'oserai me donner la mort. J'ignore pourquoi je tiens à cette vie inutile que je mène. Mais c'est un fait. Je veux vivre. C'est étonnant. Je mets cette lâcheté sur le compte de l'esprit de conservation. Je me déteste de plus en plus d'être aussi lâche.
    Je voulais ouvrir un blog sur les séries télévisées. Je le ferai peut-être si un petit espoir renaît.
    Ne vous inquiétez pas pour moi, s'il vous plait.
    Merci à vous qui passez. Merci pour vos beaux blog, de photo, de dessins, d'écrit, de voyage etc. De vos passions si intéressante et de vos partages avec les autres. Beaucoup d'entre-vous sont de formidables artistes. Et j'espère qu'un jour, peut-être, vous serez reconnu.
    A bientôt, dès que l'envie d'écrire me reviendra. Peut-être demain ? Qui sait...