• J'aime traîner sur le web et regarder des vidéos. Je suis tombé sur une jeune femme, la vingtaine, maman de deux enfants. Elle est youtubeuse et raconte sa vie, ses envies, ses doutes, ses peurs, mais aussi ses joies. Elle présente aussi quelques articles etc. Bref, un vlog (vidéo blog) comme tant d'autres. Si j'ai regardé le sien, c'est parce qu'elle me rappelle une fille que j'ai beaucoup aimer. En plus, elle ressemble à cette fille comme deux gouttes d'eau. Incroyable ! Le même teint, la même blondeur, le même visage, la même bouche, et ce qui est incroyable, la même voix.
    J'ai donc regardé pendant plus d'une heure cette jeune femme magnifique au risque de passer à vos yeux pour un vieux pervers. Mais il n'y a aucune perversion. Beaucoup de nostalgie et même mon coeur qui se mettait à battre au son de sa voix. Je me suis senti seul... Mais seul comme pas possible.
    Mais ça m'a fait du bien. Parce que j'ai aimé ses vidéos. Je la trouve gentille cette jeune maman. Je regarderai peut-être encore ses vidéos.
    C'est dans ces moments-là que je me dis que je n'existe pas. Je suis comme un fantôme regardant les vivants vivre leurs vies. Moi, je vis la mienne. Tristement.
    Il y a presque vingt années de ça, je n'ai pas osé dire à cette fille que je l'aimais. Certes, nous n'avions pas le même age. Certes, elle était trop jeune et trop belle pour moi. Mais, elle, elle m'aimait un peu. Et parfois, un peu, c'est déjà beaucoup. Mais elle a disparue de ma vie...


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  • Le 26 janvier 2019, vous avez été 26 personnes à lire mon blog. Merci.


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  • Je ne sais plus comment s'écrit ce prénom féminin anglais.
    J'ai rêvé cette nuit que je recherchais cette femme : Mallory. J'ignore qui elle est et je n'en ai jamais entendu parler de ma vie. Je ne connais aucune Mallory. Mais je la recherchais. J'étais en voiture et je parcourais une ville. Je la cherchais. Non bizarrement, elle me parlait. Mallory et moi étions en conversation. Mais je la cherchais partout. Où était-elle ? Finalement, à la fin de mon rêve j'ai trouvé Mallory. C'était une poupée en plastique, même pas jolie et qui n'avait presque plus de cheveux.
    C'est un rêve très étrange.


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  • J'ai l'impression d'être un arbre planté dans le sol. Toute ma vie, je me suis vu ainsi.
    Je viens de me rendre compte que nous avions changer d'année et que je vieillissais.

    Pas assez vieux pour être à la retraite et heureusement. Je ne suis pas pressé. Cela ne changera rien à ma situation actuelle. Je mourrai certainement pauvre. A moins que la providence me sourie et que je gagne au loto une somme colossale. Avant, je m'en foutais un peu. Mais maintenant, j'aimerais bien.
    Hier j'ai écouté Macron et les 600 guignols. J'ai eu du mal à dormir. Je suis fatigué. J'ai un peu dormi ce matin. Je n'aime pas ma vie. J'aimerais écrire une grande oeuvre. Mais je n'en ai ni le courage, ni le talent, je pense. Je me sens comme un inutile et la société me le renvoi lorsque je me regarde dans la glace. Ce matin, un sans-abris est venu acheté un sandwish à la boulangerie avec un mot. Il ne payait pas. Ce mot l'autorisais à le faire. Je trouve ça beau que certains commerçants aient encore un peu d'esprit de solidarité. C'est rare. Mais j'ai eu un frisson. L'horloge avance. Il faudra bientôt que je parte pour toujours. Car je ne veux pas en être réduit là. Je n'arrive pas à m'en sortir.


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  • Que faire lorsqu'un état vous abandonne ?
    C'est l'impression que j'ai depuis des années. Quand je parle "d'état", je ne veux pas parler des présidents, tous plus incapables les uns que les autres. Je veux parler de tous les représentants politique de tout bord. Je me sens abandonné dans ma ville. Je ne sens comme si j'étais un étranger dans mon propre pays et dans ma propre ville.
    Le référendum en court ? Je pense que c'est une blague. C'est juste pour calmer un peu les choses. Je ne pense pas que je vais laisser une seule doléance sur un cahier. D'ailleurs, je ne sais même pas si ma mairie en a un. Normalement oui. Mais ici, tout est spécial.
    Normalement (j'utilise beaucoup ce mot), les politiciens devraient tous se battre pour le bien-être du peuple pour lequel ils ont été mis en place. Mais depuis belles lurettes ce n'est plus le cas et politicien est devenu un métier comme un autre. Je suis un peu fatigué de me battre. Et pourtant, je devrai me battre parce que les mesures annoncées par Macron envers les chômeurs est un appel au meurtre social. Bien des gens y vont déjà de leur petit commentaire. "Non mais c'est vrai quoi. Tous des feignants qui ne cherchent pas de boulot. Tous des assistés qui dorment jusqu'à 10h (non moi, c'est 9h s'il vous plait !). Tous des glandus qui ne veulent rien foutre. Ils coûtent chers en plus, un pognon de dingue (et encore, si j'étais ministre je coûterais plus cher... mais bon). Bref, faisons les bosser pour rien ! Bien fait pour leurs gueules à ces sales pauvres !".
    Voilà l'ambiance.
    De tout ça, j'en ai marre. Marre d'être pris pour un con. De vivre avec un minimum d'argent et d'être encore montrer du doigt. Marre d'être mis au banc de la société et de voir que personne ne trouve réellement injuste cette situation.
    Si les gens ne bossent pas, c'est parce qu'il n'y a pas de boulot. J'ai 56 ans et personne ne veut de moi. Je ne vais pas aller travailler dans le bâtiment avec mes problèmes de santé. Je ne vais pas non plus aller travailler gratis dans un hôtel ni dans un restaurant pour rien. J'ai le droit de vivre dignement. J'emmerde pôle-emploi, Macron, le gouvernement et les connards de ministres de tous les partis. J'estime que rien n'a été fait et qu'aujourd'hui, il y a 6 millions de chômeurs. Et ce n'est pas de leur faute mais la faute des patrons qui n'embauchent plus ! Et ça, ce n'est pas normal. Au lieu de taxer les gens qui travaillent, le gouvernement devrait faire payer les patrons et les actionnaires. Pourquoi Macron le fait-il pas ?
    Alors lorsque pôle emploi viendra m'emmerder, je leur dirai ça. D'ailleurs, plus personne ne va à pôle emploi de nos jours. On se demande même à quoi ils servent.
    Liberté. Egalité. Fraternité. Où sont ces belles valeurs de la république ?
    Liberté ? Un travail pour tous et bien payer. Egalité ? Egalité d'expression, du droit de vivre dignement et non pas de survivre. Fraternité ? Où ça ? Je ne l'ai pas vu passé !
    Et le gouvernement est étonné que les gens descendent dans la rue...


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