• Quand j'ai commencé ce blog, je voulais parler du chômage et de son vécu. De ma vie quotidienne quoi...

    Et puis, j'ai couché ici tous mes malaises. Tout ce qui me bouffe ma vie au point que j'ai parfois envie d'en crever.

    C'est pas plus mal en fait. J'ai pu au moins écrire ici ce que je ne pouvais dire ailleurs...

     


    2 commentaires
  • Quand j'ai ouvert ce blog, j'avais dit que je dirais telle chose et telle autre... En fait, je n'ai rien écrit de bien extraordinaire. Je ne sais pas comment m'y prendre. Je n'ai pas fait un autre blog, parce que je n'en ai pas eu le courage.

    Et bien aujourd'hui, j'ai envie de parler de quelque chose qui n'a rien à voir avec ce que je vis. Enfin, si peut-être...

    Lorsque j'avais 20 ans, j'allais mal. Je souffrais de dépression. D'une sorte de burn-out ; comme on appelle-ça maintenant...

    Bref, je suis allé chez un neuro-psychiatre. Ca me faisait du bien. Je pouvais parler de certaines choses. Mais je n'ai jamais aborder les véritables problèmes qui me tracassait. En fait, je n'arrive pas à parler de moi en toute liberté devant quelqu'un. Mais je me sentais mieux.

    Et puis, un jour, il y a eu un problème. Je n'en parlerai pas. Mais ce gentil psy avec lequel je m'entendais à merveille et avec lequel je me sentais même avoir des points communs (nous avions 12 ans d'écart), m'a trahi.

    Je m'explique. Lorsque j'ai eu le problème en question il m'a dit :

    "Quand on fait une connerie, on l'assume".

    En fait, j'étais complètement d'accord. C'est vrai, lorsqu'on fait une connerie, on l'assume. Sauf, que c'était pas une connerie. Je voulais juste qu'on me respecte. Je n'ai pas fait une connerie ce jour-là. Je me suis juste défendu parce que j'étais menacé.

    Je n'ai plus jamais eu confiance en lui.

    Il y a quelques années, je l'ai croisé. Il était habillé comme un gentlemen du 19ème siècle. Ce type qui se voulait une sorte de marginal anti-conventionnel (il s'était décrit comme tel) s'était embourgeoisé.
    Je ne lui reproche pas. J'aurais aimé en faire autant.

    Il m'a jugé trop vite ce jour-là. Normalement, un psy ne doit pas juger un patient devant lui (en plus !). Maintenant que j'y pense, mon malaise et ma méfiance envers beaucoup de gens vient de ce jour-là. Je n'avais pas trop confiance aux gens... mais là, ce fut le déclic. Quatre ans après avoir arrêté d'aller chez lui, j'ai fait une tentative de suicide.

    Ce type était entré en psychiatrie parce que c'était plus facile pour lui que de devenir médecin généraliste. Presque tous les psy ont des problèmes avec leur mère et font une fixation sur ça. Ou bien le cul. Bref, à l'écouter (oui je l'ai fait...), il était trop malheureux le pauvre. Il était marié, père et le pauvre avait fait ce métier pour échapper aux dures conditions de la vie. Il avait un cabinet, un métier. Ho oui, le pauvre gars rebelle bien installer dans la société ! Qu'est ce qu'il souffrait quand même !

    Voilà, je me suis confié. Ca fait bizarre. Mais je suis fatigué. Je n'arrive pas à bien dormir et je ne sortirai pas aujourd'hui.

     


  • Depuis des années, je fais toujours le même rêve. Je me dispute avec mon frère. Mais j'ai fait aussi un autre rêve. Je suis sur un lit d'hôpital, seul...

    Ca pourrait m'arriver. Cela m'arrivera un jour. Je le sais. Je suis seul...

    Mes rêves sont mon subsconscient. Ils veulent me faire prendre conscience que je suis totalement seul. Mais ça... je le sais déjà...

    Et si j'ai l'air de ne pas y croire, je sais que c'est vrai. Je n'ai pas de famille, pas d'amis, pas d'amour. Je suis seul du matin au soir. C'est comme ça.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires